Nous avons pu manipuler l'Xperia Play, et surtout jouer avec. C'est un smartphone slider. Mais au lieu d'avoir un clavier Azerty complet, on a des contrôles de console de jeu. Croix directionnelle, quatre boutons, deux gâchettes, et deux sticks tactiles. Certains développeurs utilisent également l'écran tactile (4 pouces, multipoints, en 854 x 480 pixels) comme contrôleur, il y a donc l'embarras du choix et il faut se résoudre à regarder rapidement l'aide de jeu avant de se lancer pour savoir quoi faire et surtout comment le faire.
Au moins en matière de design, ce mobile est taillé pour le jeu. L'accès aux gâchettes à l'arrière n'est pas évident en premier lieu mais on s'y fait vite. Ce sont surtout les sticks tactiles qui perturbent. Ce n'est pas forcément rédhibitoire, en tout cas pas forcément pire que le stick de la PSP. Toutefois si c'est suffisant pour bouger la caméra autour de son personnage par exemple, c'est plus compliqué et surtout moins précis lors de l'exécution de mouvement rapides, comme pour activer un coup spécial dans un jeu de combat par exemple. Mais globalement la prise en main se fait rapidement, et en 5 minutes on est absorbé par le jeu et on n'y pense plus.
Là où on est moins convaincu, c'est sur la pérennité technique. Sony a un accord avec Qualcomm et n'en démordra pas, on a donc ici un processeur monocore 1 GHz, avec une puce graphique Adreno 205 et 512 de Ram. Les capacités techniques ne sont pas mauvaises, mais ce n'est pas mieux non plus que ce que permet un iPhone 4. Et moins bon qu'un smartphone sous Tegra 2 (LG Optimus 2X). Sony se justifie par l'autonomie, 4 à 5 heures de jeu, en précisant que les doubles coeurs non dissociés (c'est-à-dire qui travaillent en même temps et pas l'un sans l'autre) étaient trop consommateur. En attente donc que Qualcomm ait donc des doubles coeurs dissociés prêts. La fluidité sur les jeux fournis était bonne, avec notamment un très bon jeu de baston Bruce Lee. Mais la fluidité dans les menus connaît régulièrement quelques ratés étranges.
L'Xperia Play aura son propre magasin en ligne de jeu (3 à 6 euros le jeu), optimisés pour ses contrôles, et accèdera à tous les titres Android, mais le joueur devra se contenter de l'écran tactile. Sony promet une cinquantaine de jeu optimisés et disponibles pour sa sortie dans quelques jours, dont les Sims 3 et Fifa 10. D'autres blockbuster comme Assassin's Creed et Splinter Cell devraient suivre.
C'est en outre un smartphone assez classique, qui tourne sous Android 2.3. Il y a une légère surcouche Sony Ericsson très bleue, qui est techniquement dissociée d'Android, ce qui permet aux mises à jour de Google de se faire automatiquement et sans délais. L'APN inclus est dans la bonne moyenne, avec capteur 5.1 MP, stabilisateur et flash LED.
Une réserve enfin, le prix subventionné par les opérateurs (tous y compris MVNO) devrait tourner autour de 199 euros, avec 5 jeux pré-installés. C'est cher quand même.
Au final, si on aime bien le concept du smartphone / console, le rendu final nous laisse un peu plus sceptique. La puissance nous paraît un peu juste sur le long terme, et l'obligation pour les développeurs de redévelopper au moins leurs contrôles de jeu pour les adapter à la machine nous fait craindre que le catalogue ne s'enrichisse pas tant que ça. Un prix plus doux aurait donné plus de chances au produit.
Au moins en matière de design, ce mobile est taillé pour le jeu. L'accès aux gâchettes à l'arrière n'est pas évident en premier lieu mais on s'y fait vite. Ce sont surtout les sticks tactiles qui perturbent. Ce n'est pas forcément rédhibitoire, en tout cas pas forcément pire que le stick de la PSP. Toutefois si c'est suffisant pour bouger la caméra autour de son personnage par exemple, c'est plus compliqué et surtout moins précis lors de l'exécution de mouvement rapides, comme pour activer un coup spécial dans un jeu de combat par exemple. Mais globalement la prise en main se fait rapidement, et en 5 minutes on est absorbé par le jeu et on n'y pense plus.
Là où on est moins convaincu, c'est sur la pérennité technique. Sony a un accord avec Qualcomm et n'en démordra pas, on a donc ici un processeur monocore 1 GHz, avec une puce graphique Adreno 205 et 512 de Ram. Les capacités techniques ne sont pas mauvaises, mais ce n'est pas mieux non plus que ce que permet un iPhone 4. Et moins bon qu'un smartphone sous Tegra 2 (LG Optimus 2X). Sony se justifie par l'autonomie, 4 à 5 heures de jeu, en précisant que les doubles coeurs non dissociés (c'est-à-dire qui travaillent en même temps et pas l'un sans l'autre) étaient trop consommateur. En attente donc que Qualcomm ait donc des doubles coeurs dissociés prêts. La fluidité sur les jeux fournis était bonne, avec notamment un très bon jeu de baston Bruce Lee. Mais la fluidité dans les menus connaît régulièrement quelques ratés étranges.
L'Xperia Play aura son propre magasin en ligne de jeu (3 à 6 euros le jeu), optimisés pour ses contrôles, et accèdera à tous les titres Android, mais le joueur devra se contenter de l'écran tactile. Sony promet une cinquantaine de jeu optimisés et disponibles pour sa sortie dans quelques jours, dont les Sims 3 et Fifa 10. D'autres blockbuster comme Assassin's Creed et Splinter Cell devraient suivre.
C'est en outre un smartphone assez classique, qui tourne sous Android 2.3. Il y a une légère surcouche Sony Ericsson très bleue, qui est techniquement dissociée d'Android, ce qui permet aux mises à jour de Google de se faire automatiquement et sans délais. L'APN inclus est dans la bonne moyenne, avec capteur 5.1 MP, stabilisateur et flash LED.
Une réserve enfin, le prix subventionné par les opérateurs (tous y compris MVNO) devrait tourner autour de 199 euros, avec 5 jeux pré-installés. C'est cher quand même.
Au final, si on aime bien le concept du smartphone / console, le rendu final nous laisse un peu plus sceptique. La puissance nous paraît un peu juste sur le long terme, et l'obligation pour les développeurs de redévelopper au moins leurs contrôles de jeu pour les adapter à la machine nous fait craindre que le catalogue ne s'enrichisse pas tant que ça. Un prix plus doux aurait donné plus de chances au produit.

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